Débarquée à Marseille il y a 7 ans, Sara Zinger est devenue une référence dans le milieu marseillais. L’année 2016 marque pour elle un véritable tournant, avec la sortie de 2 EP. Sara s’est prêtée au jeu de l’interview afin de nous parler de sa passion pour la musique et de nous raconter son parcours.
Hello Sara, qui es-tu ?
Hello j’ai 30 ans je suis originaire de Dunkerque, j’ai pas mal voyagé mais c’est à Marseille que je me sens le plus à la maison. Je suis arrivée ici il y a 7 ans et malgré plusieurs tentatives, impossible de quitter cette ville! J’ai commencé à mixer dès mon arrivée sur Marseille d’ailleurs. A cette époque, j’étais vendeuse et c’était juste un hobby. Je n’aurai jamais imaginé, ne serait-ce même qu’en rêve pouvoir vivre de ma musique. Un jour j’ai mixé 7h d’affilée chez une amie ou beaucoup de monde était présent, s’en est suivi une date au Polikarpov et de fil et en aiguille, de plus en plus de demandes. C’est ma première à la Dame Noir Dancing qui m’a vraiment crédibilisé dans le milieu marseillais.
D’où vient ta passion pour la musique ?
Au collège, c’était déjà moi qui passais les CD sur le poste dans les booms. Ma grande sœur écoutait beaucoup de new wave dans la chambre mais j’ai rapidement élargi ma culture musicale. Puis, après le bac, départ pour Lille où je passais mes weekends dans d’énormes boites house de Belgique et cette fascination pour les morceaux inédits de djs est arrivée. Je passais mes soirées tète relevée à fixer ce mec qui avait le pouvoir de faire danser tout le monde.
Quelles sont tes sources d’inspirations ?
La Dame Noir a été une grande source d’inspiration! Quand je l’ai découverte à Marseille, je me suis dit « voilà…c’est ça que je cherchais »! J’ai une énorme reconnaissance pour des gens comme Chloé, Ivan Smagghe et toute cette époque du Pulp.
Qu’est-ce qui te fait le plus vibrer ?
Ce qui me fait le plus vibrer désormais c’est d’être en studio et composer. Me retrouver aux platines et jouer mes propres morceaux, voir des gens que je ne connais pas danser sur ma musique, c’est un sentiment indescriptible.
Tu as signé chez NEIN Records, comment cela s’est passé?
Alda, un ami à moi, était déjà présent sur ce label. Il m’a conseillé d’envoyer mes morceaux et . . . 20 minutes plus tard, le boss m’a répondu et c’était dealé.
Quels sont tes projets pour les prochains mois et tes rêves les plus fous ?
L’été s’annonce très bien j’ai déjà de jolies dates prorgrammées : un festival en Corse, la Gay Pride de Marseille, la Machine du Moulin Rouge à Paris entre autres et aussi une date à Dunkerque (retours aux sources ) pour la plus grosse soirée de l’année avec un joli line up. Un 3 eme EP est en préparation pour la fin de l’année et ma voix sur des morceaux d’autres DJ. Je n’ai pas de rêves complètement fous ou démesurés, je sais juste où je veux aller ! Mon but est de rentrer sur le label parisien Kill The DJ et quand je veux quelque chose j’arrive toujours à mes fins.
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